Rassemblement batave

Une silhouette qui avait suivi le manège depuis l'entrée, s'approcha à son tour...

Tu peux noter mon nom moussaillon ! (le majordôme lui jeta un regard interloqué)Van Der Groen ! Des Loyaux Hollandais ! (quelques postillons s'écrasent sur la joue du majordôme)

Grossier personnage pensa le majordome...

"Je ne peux vous inscrire dans le registre." (inscris-toi sur le forum..)

Sarück arriva essoufflé, jetant des regards partout afin de trouver rapidement son chemin...

Avisant un majordome, il s'approcha et dit:
"Bonjour."
"Je suis désolé de mon retard, je venais à la suite de l'invitation du Capitaine Joseph de Laguibolle."
"Pouvez-vous m'indiquer le chemin à suivre pour rejoindre les invités ?"

Jeff arriva sur les pas de Sarück
et cherchait du regard la salle de réunion.
Alors que le majordome s'appretait à les conduire il dit au capitaine Sarück

Bonjour capitaine,
je vois que nous sommes deux à être en retard, j'espère que nous n'avons pas raté le début des débats...

"Van Der Groen! Vieille crapule! Tu es là!"

Sarück traversa l'espace pour venir saluer son ami...

"Et te voila syphi-lyssé!"
"Quand donc sauras-tu réfréner tes instincts?"

Enfin, te voilà Kamarad !
C'est une catain française des bas-fonds de Curacao qui m'a refilé cette vilaine maladie !
Je suis prêt à payer le premier français qui passe, pour le canonner une paire de fois...

... Mais je vois que notre projet est en bonne voie avec la présence de tant de corsaires de bonne volonté !

Sarück s’était approché de Van Der Groen pour continuer la conversation…
« Je souhaite de tout coeur que notre rassemblement ici aboutisse à quelque chose de concret… »
« J’ai trop entendu, ailleurs et lors d’autres conversations, de propos sans cohérence, de poudre aux yeux multicolore et scintillante, cachant une vérité terne et fade… »

Sarück baissa le ton pour poursuivre:
« Mon Ami ! Il faut que nous soyons unis, nous tous ici, afin de pouvoir faire de grande chose… »
« Souviens-toi de nos débuts ! »
« Souviens-toi de nos galères à La Martinique et souviens-toi comme les choses ont évoluées, ensuite, quand on a commencé à se regrouper… »

A l’évocation de ces souvenirs, le regard de Sarück s’était éclairé d’une flamme qui semblait le rajeunir…

« Mais entendons notre hôte et laissons-le mener les débats comme il l’entend. »

Beste vrienden ,

Merci de m'accepter ici malgré mon inexpérience : j'espère que les débats sont plus constructifs qu'en d'autres lieux où la Grappa (je préfère le genièvre...), les rancunes passées et les ambitions personnelles coulent à flots !

Des pas rythmés se font entendre à l’extérieur de la salle, au moins deux personnes sont en approche. La porte s’ouvre, et un Homme en noir entre dans la pièce.

Regard circulaire. Ses yeux glissent sur chaque visage, chaque recoin, sur toutes les issues et moindres ouvertures. Il salue tout le monde en inclinant légèrement la tête. Et se décale sur le côté, bras croisés, port de tête fier.

Arrive alors le Bras droit de la Compagnie Noire des Caraïbes, accompagné d’un petit être venu d’un horizon lointain. Ceux qui ont côtoyé Van Toorn Ziellens par le passé ou qui ont un réseau d’informateurs performants ont déjà pu entendre parler de celui qui se fait appeler Plume. C’est au Bar à thym qu’on l’avait vu en public pour la dernière fois. De ses yeux naturellement plissés, il semble voir à travers chaque chose qu’il regarde. Celui qui est réputé pour sa rapidité déconcertante et son Savoir non négligeable est présenté par son capitaine comme comptable. Dans les bras de ce dernier, de nombreux porte documents en cuir de grande qualité. Souvent noirs avec une ligne d’un autre cuir… telle une médiane rouge.

Comme d’habitude, Van Toorn Ziellens semble froid. Visiblement, ses dernières réussites militaires ne semblent pas détendre les traits de son visage. D’un hochement de tête il salue l’assemblée et prend la parole d’un ton sec :


- « Capitaines, je vous remercie de m’avoir invité dans vos magnifiques quartiers. Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard, mais des affaires en cours se devaient d’être terminées. A travers quelques messages et paroles perçues ici et là, j’ai cru mesurer une certaine impatience chez des Bataves désireux de construire un projet digne de ce nom. J’ai pour ma part quelques idées. Où pouvons nous en discuter ? »


Il plonge ses yeux dans ceux du capitaine de Laguibolle, puis dans ceux du capitaine Black. A cet instant, un léger rictus apparu au coin de sa lèvre droite…

Mathis avait vu le capitaine Van Toorn Ziellens entrer un peu avant lui dans les locaux de la Zwarte Draken van Nederland.Celui-ci pressa le pas se sachant en retard puis une fois dans la bâtisse se présenta au scribe qui était à l'entrée.

Bonjour,

Je suis le capitaine Mathis Van Kinsbergen de la CNC.J'aimerais s'il vous plait rejoindre mes compagnons afin de participer au débat en cours.

Merci mon brave.

Et sur ses mots Mathis pris la direction du salon ou se passait la réunion .

Le jeune John fît son entrée peu de temps après, et s'adressa au seul occupant de la pièce: un scribe fort affairé à gribouiller un vieux parchemin...

Bonjour, je suis le Capitaine John Van den Hopft... Pourriez-vous m'indiquer où se tient la réunion s'il vous plaît?

Tout à fait. Je suis membre de l'Ordre de Malte. Mais je ne suis ici qu'en tant que corsaire Hollandais.

Le visage de John s'empourpra en entendant les paroles du srcibe. Depuis quand un seul individu, ou même une confrérie, pouvait-il décider qui était digne ou non de défendre les couleurs de son pays?

Voilà bien la marque de la maladie qui vérole la Hollande depuis toujours... Dissenssions internes et querelles de clocher! Je suis venu ici comme je vous l'ai dit, en tant que corsaire hollandais indépendant, pour savoir si je pouvais agir pour le bien de mon pays natal. Que vous me fermiez votre porte m'importe peu, je continuerai à défendre mes principes, même à mon faible niveau.

Mais transmettez donc mes paroles à vos chefs, et méditez ceci: pensez-vous réellement réussir tout seuls ce que vous essayez en vain depuis si longtemps? La Hollande ne se relèvera pas si tous ses capitaines de bonne volonté ne sont pas réunis à terre, et surtout sur les mers.

Sur ces mots, et malgré un pincement au coeur, John quitta la pièce. Il n'attendrait pas de réponse.