Bonjour gentes dames et gentils messieurs

-"Salut la compagnie"

Le Gavroche entra d'un air moqueur. Regardant autour de lui, il se sentit tout à coup mal à l'aise et emprunté devant le luxe de la salle de réception.

Changeant immédiatement d'attitude, il reprit perdant d'un coup son accent Cockney :

-"Bonjour Mesdames et Messieurs"

Jetant un regard aux canapés et fauteuil, il baissa les yeux sur son pantalon et n'osa s'asseoir. De plus en plus embarrassé devant sa tenue négligée et ses mauvaises manières, il se saisit de sa casquette et se mit à la triturer dans ses mains.

-"Voilà je me présente, je suis le Gavroche des docks, et je suis journaliste au journal des Caraïbes. Je suis venue pour faire connaissance et glaner quelques informations."

Le gamin jeta un regard d'envie autour de lui. Tout en détaillant le mobilier, il attendit patiemment la réponse.

Joseph arrive dans la salle. Un enfant? Etonnant... Acceuillons comme il se doit.

"Bonjour monsieur, si vous permettez que je vous appelle comme ça bien sûr. Quel vent vous amène ici?"

Un majordome arrive dans la salle portant un plateau débordant de fruits confits, dans son autre main, portant de même un plateau, différents jus sont diposé dans un ordre soigné et conforme formant ainsi une rosace de couleur vu de dessus.

"Asseyez vous voyons"

Souris tout en tendant sa main.

Joseph écouta avec attention le demande de l'enfant avant répondre.

"C'est avec grand plaisir que je vais vous répondre monsi.. D'ailleur je ne vous ais point demandé votre nom?

Donc à part ça, les "Zwarte Draken van Nederland" sont une confrérie Bataves ayant pour but de protéger et de servir les intérêts de la Hollande au sein des Caraïbes. Elle est composé pour le moment uniquement de corsaires originaire du plat pays. Elle fut fondé au cour du mois de décembre 1606, elle est donc toute récente, ses deux fondateurs sont, je nomme Erik le Rouge et Roël le Pélégrin. Ce dernier est d'ailleur journaliste si je n'abuse. Elle est actuellement une des seuls confréries nationaliste Hollandaise, la seule autre que je connaisse est celle du capitaine Blanchard qui se nomme "Unification de la flotte Hollandaise". Nous travaillons actuellement à la restauration de villes récamment prise, quand nous prenons une ville on la restaure pour ne pas la laisser à l'abandon et à la merci des ennemis une semaine plus tard... Vous me comprenez, le commerce est la base de la richesse et seul un climat favorable permet son dévelloppement. Quel marchand irait risquer son équipage, son navire et sa cargaison, sans compter sa vie au milieu de la mer si il sait qu'elle est totalement purulente de pillards?"

Prend un verre de jus de fruit et en bois une gorgée.

Regarde un instant le paysage à travers les carreaux.

"Nous ne possédons pas un nombre exubérant de ports à travers les Caraïbes par rapport à certaines confréries, mais quelle est l'utilité d'avoir des docks sur tous les ports si ils sont inutilisé à part perdre des fonds? Quand à notre politique menée dans les Caraïbes elle est celle d'entretenir une certaine place aux Pays-Bas dans ces archipels."

Observe le gavroche prendre ses notes.

"La politique de la Hollande vis à vis des Caraïbes est différentes des autres pays, elle y concentre moins de moyens mais en contre-partie les Indes Orientales sont plus exploité commercialement, et notre nation s'enrichie de cela. Ici, dans les Caraïbes les nations s'entretuent et s'épuisent à garder ces bouts d'îles sans d'autres interêts qu'elles sont une halte obligatoire pour les navires venant d'amérique du sud à destination du vieux continent. Sachant que notre présense commercial en ces eaux n'est pas gigantissime il ne nous est pas d'une grande utilité de nous essoufler à garder ces îles relais. Nous avons donc des moyens plus faible mais tout de même suffisant pour garder une petite part à nous autres Bataves. Nous menons donc une politique suivant celle de notre pays, j'entend par là une politique qui n'est pas impérialiste, une politique de défense de ses interêts national tout en essayant de faire fleurir l'économie local. Ce que je vous l'ais déjà annoncé n'est que bénéfique, une guerre permanante ne mène qu'à la ruine."

Fait un instant tourner le contenu de son verre puis en bois une gorgée.

Regarde un instant son interlocuteur.

"Ais-je répondu à toute vos questions?"

Fini son verre.

"Si Zeus écoutait les voeux des hommes, tous périraient, car ils demandent beaucoup de choses qui sont nuisibles à leurs semblables."

Joseph marqua un blanc après la citation.

"Je suis moi aussi très ravi d'avoir fait votre connaissance monsieur. Revenez quand vous voulez.."

L'accompagne jusqu'à la sortie puis salut Gavroche comme il se doit.